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Le mousqueton d’artillerie Chassepot au pas de tir

Il y a plusieurs années, mon activité professionnelle me conduisait régulièrement dans des petits commerces parisiens. J’ai toujours été étonné de découvrir des lieux qui semblaient ne pas avoir évolué depuis plusieurs décennies, avec en général une décoration d’un autre temps et un bazar généralisé. Un matin d’hiver, je mettais donc les pieds dans une petite maison de la presse du 14ème arrondissement qui devait prochainement fermer faute de repreneur. L’impression en entrant fut frappante,un saut d’au moins 30 ans en arrière ! Ayant du temps devant moi, je fis le tour de la presse et achetais ma revue d’arme préférée. La propriétaire me posa alors la question classique : « Vous êtes collectionneur» ? En prenant soin de mitiger ma réponse, je lui répondis par l’affirmative. Et c’est à ce moment que l’on bascule dans ce que chaque collectionneur espère vivre un jour : La découverte d’une pièce rare et inattendue ! En deux phrases la propriétaire m’informe que son mari à longtemps collectionné les armes, qu’il en reste une dans la réserve sur un vieux râtelier et qu’elle souhaite s’en débarrasser rapidement avant de fermer son magasin.

Après avoir déplacé plusieurs cartons d’invendus de presse, je trouve le fameux râtelier. C’est à ce moment que mon souffle s’arrête, me trouvant nez à nez avec un mousqueton d’artillerie Chassepot …la pièce la moins courante de ce système d’arme ! Après quelques négociations et un passage au distributeur de billets le plus proche, je suis ressorti avec mon mousqueton emballé dans des journaux. En l’état, l’arme n’était pas très présentable. Autrefois recouverte d’une importante couche de graisse s’étant transformée en vernis, un démontage et nettoyage complet étaient  nécessaires. Ceci fût rapidement fait le soir même…

Un peu de contextualisation

Si l’objet de cet article n’est pas de reprendre en détail la genèse et l’évolution de ce système, quelques rappels s’imposent.Dès le début de son règne, Napoléon III avait souhaité moderniser l’armement et les techniques militaires. En cette seconde moitié du XIXe siècle, les avancées techniques et scientifiques en pleine révolution industrielle sont importantes.Cette période fût riche en innovations diverses et il était difficile d’adopter un système d’arme pouvant devenir obsolète en quelques mois.Le contexte géopolitique et les tensions avec la Prusse ont alors précipité le choix et l’adoption du système Chassepot. La France va se doter d’une arme à cartouche papier, alors que se développent en parallèle les premières munitions à étuis métalliques.L’adoption d’une munition moderne à étui métallique se fera seulement huit ans plus tard, avec l’adoption du 11 mm Gras.

Adopté en 1866, le système Chassepot à cartouche papier présente alors une avancée technologique majeure. En premier lieu, ce système marque le franchissement d’un cap dans l’industrialisation militaire : la fabrication des canons se fait à partir de brut en acier fondu et non plus en acier forgé. Ce procédé rentable pour des fabrications de masse nécessite des moyens industriels importants. Ce choix technologique va contribuer à impulser la création des manufactures d’armes Françaises par le regroupement des différents ateliers qui œuvraient indépendamment. La plus emblématique est la Manufacture d’Armes de Saint Étienne dont l’essor remonte à cette période.

La réduction de calibre représente également une avancée majeure.Le passage d’un projectile de diamètre 18 mm à 11 mm permet une balistique sans commune mesure avec les anciens systèmes, les tirs à longues distances devenant beaucoup plus tendus par le gain de vitesse qui est associé à la réduction de calibre. La munition papier du Chassepot est également novatrice. Elle permet en outre, le chargement directement par la culasse. Les conséquences sont doubles : le combattant n’est plus obligé de se découvrir pour recharger son arme et les cadences de tir sont beaucoup plus élevées.Paradoxalement le réel point faible du Chassepot, comme de son rival le Dreyse, réside essentiellement dans sa munition : fragile et complexe,elle génère des incidents de tir lors d’utilisations intensives. Le Chassepot restera néanmoins un symbole de l’armement Français, il demeure la première arme d’infanterie « moderne » de par son calibre et son mode de chargement. L’arme en elle-même est sans reproche.Elle connaîtra d’ailleurs une carrière exemplaire puisque dès 1874 un nombre considérable de fusils seront modifiés pour la cartouche métallique de 11 mm Gras. À souligner que 144 ans après son adoption et pour une période de service de seulement 8 ans, le nom de Chassepot demeure dans la conscience collective des tireurs et personnes férus d’histoire. Le Chassepot va être décliné en plusieurs variantes :  fusil d’infanterie, carabine de Gendarmerie à cheval ou à pieds et mousqueton d’artillerie.

Un peu de mécanique

Le fonctionnement de l’arme se rapproche des armes à verrou encore très en vogue à ce jour. Équipé d’une culasse mobile, le verrouillage s’effectue directement par un seul fort tenon qui se loge dans la fenêtre d’alimentation du boîtier de culasse. Le levier d’armement est en prise directe sur ce tenon. Ce système qui peut paraître « léger », puisque identique aux petites carabines dites « de jardin », est pourtant suffisamment solide.Pour preuve, il a été conservé à l’identique sur le système Gras à cartouche métallique. Notons que cette culasse n’est pas équipée d’une rampe hélicoïdale en prise avec la noix de percussion, et que, par conséquent l’armement s’effectue manuellement avant ouverture de la culasse et non automatiquement à son l’ouverture. Pour ouvrir la culasse et accéder à la chambre, il convient donc en premier lieu d’armer le percuteur si celui-ci a été libéré.

L’étanchéité lors du tir est assurée par un procédé aussi simple qu’efficace. Afin de protéger le tireur et d’éviter le refoulement des gaz de combustion par l’arrière de la culasse, un obturateur en caoutchouc est monté sur la tête mobile de la culasse. Lors de la mise à feu, les gaz viennent appuyer sur la tête mobile qui en se comprimant écrase cet obturateur. Le diamètre de ce dernier s’expanse et vient donc rendre parfaitement étanche la chambre de combustion sur sa périphérie.L’étanchéité est complétée par un « grain », une pièce de cuir destinée à assurer l’étanchéité autour de l’aiguille dans le corps de culasse, notamment afin d’éviter un encrassement excessif et hautement problématique dans cette partie sensible de l’arme. Nous avons pu constater l’efficacité de ce système au cours de nos essais. Il est réputé beaucoup plus fiable et efficace que le système Dreyse, qui lui reposait sur l’écrasement d’un joint à la fermeture en force de la culasse.

L’arme possède en guise de percuteur une « aiguille de percussion », à qui l’on doit le surnom populaire de « fusil à aiguille » pour ce type d’arme. Le rôle de cette dernière est analogue au percuteur, excepté qu’elle doit également traverser l’extrémité arrière de la cartouche avant de venir rencontrer le système d’amorçage. Les inconvénients liés à ce système sont essentiellement une fragilité accrue, le risque d’enclouage de l’amorce, et une grande sensibilité à l’encrassement.

Le modèle d’artillerie

Lors du conflit franco-prussien de 1870, le manque d’armement fût flagrant. Le Chassepot n’avait pas été distribué à tous les corps d’armée et des armes plus ou moins anciennes ont été remises en service : fusil 1822 T Bis, fusil à tabatière, etc. Dans ce contexte, l’artillerie est dans une situation particulière. Si des armes du système Chassepot ont été élaborées pour certaines unités (Gendarmerie, Cavalerie), il n’en est rien pour cette dernière. Le fusil d’infanterie ne correspondant pas à ses besoins, notamment en matière de compacité.  Ainsi, les artilleurs étaient toujours dotés du mousqueton 1829 T Bis, réellement obsolète de par son calibre comme de par sa mise en œuvre.

En 1871, dès la fin du conflit, une commission d’armement va mettre à l’étude la création d’un mousqueton du système Chassepot propre aux artilleurs. Rappelons que dès cette date l’État-Major avait pris conscience de la nécessité rapide d’adopter une cartouche métallique, les allemands ayant eux adopté avec leur Mauser 71 la munition de 11×60 R dites « 11 mm Mauser ». Néanmoins pour des raisons stratégiques, de nombreuses armes ayant été détruites ou prises par l’ennemi, l’industrie armurière continue à produire au maximum des armes du système Chassepot. Ce choix peut s’expliquer en partie par l’adoption du système Gras, qui permettait à la fois la conversion ultérieure des armes produites mais aussi l’utilisation des munitions ici de l’ancien système. On peut noter que le recours à la transformation d’arme pré-existante était un choix industriel classique en matière d’arme depuis le début du XIXème siècle, et que faisant partie du «paysage industriel », cette décision ne paraît pas surprenante.

Dès 1871 une présérie de mousqueton d’artillerie sera distribuée afin de procéder à une série de tests visant à leur adoption par la troupe. Ces essais se déroulèrent jusqu’en 1872, date de l’adoption officielle de ce modèle. La fabrication est exclusivement dévolue à la Manufacture d’Armes de Saint Étienne. Environ 50 000 mousquetons de ce modèle ont été produits, dont la fameuse série « X » désignant les armes d’essais. En 1874, l’essentiel de ces armes sera modifié pour tirer la cartouche du système Gras, ce qui explique leur relative rareté à ce jour. Notons que l’arme faisant l’objet de cet article provient des armes d’essais marquées « X » par la commission d’armement en 1871, en faisant un des modèles les plus recherchés.

Ce mousqueton va servir de standard pour le futur mousqueton Gras modèle 1874 , qui reprendra l’essentiel de ses caractéristiques. L’arme est réellement compacte (surtout pour l’époque !), avec une longueur totale inférieure au mètre, soit 99,3 cm. Son canon est long de 48,9 cm et présente la particularité d’être rayé de gauche à droite, à l’inverse de toutes les autres armes du système Chassepot, une particularité qui sera conservée sur le système Gras. Le but de cette inversion du rayage des canons ne nous parait évident : il est parfois affirmé qu’il permet de corriger l’effet gyroscopique et d’assurer une meilleure stabilisation du projectile…Une affirmation qui ne nous parait pas justifiée d’un point de vue logique ! Due à cette spécificité, les guidons des modèles d’essai sont déportés de 1,2 mm à 1,6 mm sur la gauche. La hausse est graduée jusqu’à 1200 m, en position de combat elle indique une portée pratique de 150 m. La baïonnette est identique au modèle d’infanterie, à savoir le modèle 1866 à lame Yatagan. La mise en place de la baïonnette ajoute plus de 50% à la longueur de l’arme qui passe à 1,57 m !

À noter que cette variante de l’arme a par le passé fait l’objet d’un nombre de copies importantes, en raccourcissant généralement des carabines du même système. Le fait que les rayures soient inversées permet une première garantie d’authentification. Pour le reste, il convient de contrôler la Manufacture de production, le millésime et les différents poinçons de contrôle.

Préparation pour le tir

Le démontage courant de l’arme ne pose aucun problème, il est à la fois simple et traditionnel. La culasse est elle plus complexe à démonter et nécessite un outillage spécifique pour démonter la noix de percussion et libérer le support d’aiguille et de ressort de percussion. Il suffit en fait de modifier une clé à plate de diamètre 9 mm en diminuant son épaisseur. À noter que la culasse doit être systématiquement et intégralement démontée après chaque séance de tir afin de procéder au nettoyage complet de ses éléments.

Les munitions d’origine parvenues à nous en bon état sont relativement rares. Il n’est bien entendu, pas raisonnable d’essayer de tirer ou de démonter ces munitions qui sont de véritables reliques.La cartouche se compose de l’étui à poudre en papier recouvert de gaze de soie portant à sa base l’amorce, en appui direct sur la poudre noire compactée qui fera office d’enclume lors de la mise à feu. L’amorçage est formée d’une capsule en cuivre, d’une rondelle en caoutchouc, d’une collerette en carton embouti et d’une étoile à dix pointes en papier. Une rondelle percée en carton ferme l’étui à la partie supérieure. Le trou central de cette rondelle sert de logement à l’extrémité tortillée du papier de l’étui à poudre. La balle engagée dans un cône en papier roulé et collé est placée sur l’étui de façon à ce qu’elle repose sur la rondelle percée. L’ensemble est ensuite lié avec un fil qui fait deux fois le tour un peu au-dessous de la rondelle. Toute la tête de la cartouche est graissée avec un mélange de suif de mouton et de cire jaune. À partir de 1867, la base sera également lubrifiée à la cire vierge. La vitesse du projectile atteignait 410 m/s dans le fusil réglementaire. Le diamètre de la balle était de 11 mm, pour un diamètre de cartouche de 14 mm. La longueur totale était de 67 mm pour un poids de 31,8 gr.

Pour nos essais, nous avons spécialement confectionné des munitions. Lorsque l’on évoque la fabrication (et non le rechargement !) de cartouches Chassepot, la plupart des tireurs évoquent la difficulté de réalisation, le matériel nécessaire, le temps et le savoir-faire … Je dois avouer qu’il n’en est rien. C’est en fait d’une simplicité biblique, ou presque. Le budget nécessaire est très faible, la plupart des composants (amorces, balles et poudre exceptées) sont issus de récupération. Pour le temps nécessaire, disons qu’évidemment cela nécessite un apprentissage et que quelques heures de pratique sont nécessaires… Pour illustrer mon propos, disons que je suis incapable de « rouler » une cigarette, mais que la fabrication de ces cartouches ne pose aucun problème.

Je ne reviendrai pas sur le détail des opérations de production, je me suis conformé à l’excellent travail de mon ami Jean Pierre Sedent. Ce dernier a réalisé une étude remarquable et ingénieuse, permettant à chacun de pouvoir réaliser ses cartouches. Toutes les informations sont visibles sur son site jp.sedent.free.fr, c’est abordable et techniquement très détaillé. Afin de croiser les sources, Luc Guillou a également détaillé une procédure intéressante car très simple dans les numéros 307 et 310 d’Action Armes et Tir de 2007.

Il convient juste de rappeler que le matériel nécessaire se résume à un mandrin, du rouleau de papier thermo traité pour caisse enregistreuse, d’une plaque de carton et d’un tube de colle. La cartouche se composant d’un tube recevant la poudre et la bourre, ce tube étant fermé par des obturateurs en carton dont le premier comporte le système d’amorçage.

Tout d’abord avant tout étape, il convient de s’assurer de l’état de conservation de son arme, soit auprès d’un professionnel, soit par soi-même si l’on possède l’expérience requise. Un démontage complet et une recherche d’anomalies est indispensable, en particulier usure, corrosion, enture dans la crosse, etc. Le port de lunettes de protection est indispensable, le risque de fuite de gaz étant réel. Sur l’arme, il existe 3 éléments pouvant être considérés comme du consommable : l’obturateur en caoutchouc, l’aiguille de mise à feu et le grain. En cas de doute, remplacer systématiquement ces éléments. J’insiste sur le rôle de l’obturateur : c’est l’élément essentiel garantissant l’étanchéité de la chambre et donc la sécurité du tireur. Il convient de le changer régulièrement par un modèle neuf de bonne qualité. Je conseille systématiquement lors de l’acquisition d’un Chassepot, d’acquérir obturateurs et aiguilles neuves et de les remplacer.

Au pas de tir

Les essais ont été effectués à la distance de 50 m sur une cible C50. Sur la cible que nous présentons, 5 cartouches ont été tirées avec l’arme reposant sur un sac de sable, puis 5 cartouches tirées en position debout. L’équilibre de l’arme est particulièrement avantageux. Relativement courte, son centre de gravité se situe à l’avant du pontet. La prise de visée est nette, même s’il convient de s’habituer à une hausse en V et un guidon triangulaire. Aucun réglage n’étant possible, une contre visée importante a été nécessaire, l’arme tirant 30 cm trop haut et trop à droite.

Le chargement de l’arme est particulièrement aisé : après avoir ouvert la culasse (si nécessaire en ayant préalablement armé la noix de percussion), la cartouche est enfoncée à fond dans le chambre à l’aide d’un doigt. La culasse vient se refermer en douceur sans résistance excessive.Le départ sur notre arme est particulièrement doux et précis, la mise à feu s’effectue quasiment instantanément, signe que le protocole de chargement est efficace. Nous avons tiré 16 cartouches pour ce test, aucun long feu n’a été constaté. Une seule munition s’est obstinée à ne pas s’enflammer. Après démontage, la cause a été mise en évidence, la charge de poudre n’ayant pas été suffisamment tassée, l’aiguille a poussé l’amorce sans déclencher la percussion.

Le recul est plaisant, l’arme est « vivante », son poids et ses dimensions étant moins importants que l’arme d’infanterie. Les détonations sont agréables. Nous avons effectué nos tirs en extérieurs du pas de tir, afin d’entendre les détonations se détendre dans la nature environnante. L’encrassement est important, mais permet néanmoins le tir de 5 cartouches sans difficultés. Nous nous sommes cependant assurés entre chaque tir qu’aucun résidu important n’obturait le canon (carton, reste d’amorce, etc.). Tous les 5 tirs, la chambre a été nettoyée à l’aide d’un écouvillon souple. Le plaisir intense que l’on éprouve à l’utilisation fait oublier le temps de conception des cartouches,notre cartouchière est rapidement vide. Les essais ayant prouvés le potentiel de précision de l’arme et la fiabilité des munitions, ne reste plus qu’à re-confectionner de nouvelles cartouches.

Comme toute arme à poudre noire, il convient de procéder rapidement à un démontage et un nettoyage intégral de toutes les composantes de l’arme.

En conclusion

Faire revivre une telle pièce reste réellement émouvant ! Le plaisir du tir avec une arme historique se cumule avec celui de produire sa propre munition. Je m’interroge souvent sur le fait suivant : de nombreux Chassepot se vendent ou s’échangent sur différentes bourses ou sites spécialisés alors que très peu sont utilisés sur les stands de tir. La difficulté apparente dans la réalisation des cartouches est à mon sens une des principales explications. Je me suis amusé à comptabiliser les temps de réalisation des munitions sur une cinquantaine de pièces.Toutes étapes mises bout-à-bout, il me faut moins de 5 minutes pour réaliser une munition complète qui me revient à moins de 1 d’euros. J’espère que ces quelques considérations feront naître des vocations et que quelques Chassepot seront enfin sortis de leurs râteliers.

Julien Lucot

Avertissement

Cette étude porte sur une arme dont l’auteur dispose et n’est pas applicable à toute arme de même calibre. Seule la méthode est applicable en fonction de l’état de l’arme et des composants. L’arme dans son intégralité devra être vérifiée par un professionnel. Il en va de même pour le projectile et la charge de poudre. Tout rechargement doit être élaboré à partir de tables SNPE, via la méthode consistant à partir de charges minimales et de progresser par paliers.

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Remerciement :

Jean-Michel Pineau qui a participé activement aux essais illustrant cet article.

Jean Pierre Sedent (jp.sedent.free.fr)pour son travail sur la fabrication des munitions et sa disponibilité.

Sources :

Armes à feu françaises modèles réglementaires 1833 – 1918 par Jean Boudriot.

Numéro 307 et 310 d’Action Armes et Tir, 2007, articles de Luc GUILLOU

M. FORET Patrick du Site Arme et Passion, pour la mise à disposition de photos et d’informations www.armeetpassion.com

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    Julien Lucot

    Julien Lucot est amateur d'armes éclairé et un tireur Français qui à écrit de nombreux articles dans la presse française des armes à feu. Enthousiaste et ouvert d'esprit, sa soif de découverte n'a d'égale que sa joie de partager.

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