MaschinenPistole 1938 : le pistolet-mitrailleur MP-38

L’Allemagne fut sans conteste l’une des premières et plus actives nations consacrant des recherches sur des armes courtes et maniables à forte puissance de feu. L’objectif étant de pouvoir saturer, même à courte distance, un adversaire et en conservant une mobilité et une rapidité impossibles avec les matériels en service avant le début de la Grande Guerre.

À l’avant-garde

Dès le début de la Première Guerre mondiale, les besoins d’arme légère à forte puissance de feu ont été en partie palliés par des armes de poing. Les pistolets Luger P08 ont été dotés d’une crosse d’épaulement et d’un chargeur tambour de 32 cartouches, les pistolets Mauser C96 ont aussi été distribués dans cette configuration mais avec une capacité de tir inférieure.

En 1916, la théorie de combat allemande s’adapte à la réalité du conflit, des troupes mobiles  s’engageant au-delà du « no man’s land » sont mises sur pied. Les fameuses Stosstruppen seront équipées de matériels légers, explosifs, pistolets et mitrailleuses allégées, mais l’ensemble de ces équipements ne répond pas encore aux besoins  exprimés par la troupe. L’étude d’un véritable pistolet-mitrailleurPistolet-Mitrailleur More va être lancée. Les autres belligérants auront une approche en partie similaire, le souhait d’une arme automatique d’assaut. La France développera avec une logique d’emploi différente le fusil-mitrailleur CSRG15 dit « Chauchat », la Grande Bretagne le fusil-mitrailleur Lewis.