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Les révolvers Webley-Fosbery

À la fin de XIXe siècle l’industrie armurière connaît une croissance importante. De récentes avancées techniques accélèrent les découvertes, les brevets et les systèmes. Toutes proportions gardées, un parallèle peut être effectué avec l’évolution de l’informatique au cours des vingt dernières années du 20e siècle. Après avoir maîtrisé les aciers, l’industrialisation, la standardisation et le développement de la poudre sans fumée, l’industrie armurière développe le concept de semi-automaticité. Un nombre considérable de brevets est déposé, dont ceux des premiers pistolets à fonctionnement semi-automatique. Force est de constater que même si ces pièces sont aujourd’hui un héritage armurier admirable, le manque de fiabilité et la complexité étaient souvent à déplorer. Il faut attendre les années 1893 pour voir naître le premier pistolet semi-automatique « fiable » : le C93 Borchardt.

Une idée « simple »

Comme souvent, les bonnes idées reposent sur des concepts simples et de bon sens. En cette fin de siècle, la plupart des revolvers en service sont fiables. Dès lors, par génie créatif ou par pragmatisme, l’idée germe d’appliquer au revolver les principes mécaniques de la répétition semi-automatique. Plusieurs essais seront mis en œuvre, mais le seul revolver semi-automatique fiable reste le Webley-Fosbery, fruit du travail du lieutenant-colonel George V. Fosbery (1832 – 1907). Récipiendaire de  la Victoria Cross à 31 ans, en retraite de ses fonctions militaire depuis 1877, le Lieutenant-colonel Fosbery n’en était pas à sa première invention : en 1885 il avait breveté  le canon Paradox. Il s’agit d’un canon à âme lisse mais dont la dernière partie, habituellement resserrée en diamètre pour gérer la dispersion de la gerbe de plombs (le « choke » ou « étranglement »), était rayée. Le but de cette invention, immédiatement vendue à la prestigieuse firme Holland & Holland,  était d’améliorer les performances du canon pour le tir à balle sans pour autant interdire le tir d’une gerbe de plombs. Cette spécificité lui vaut d’être souvent nommé, en lieu et place de « Paradox Gun », « Ball and shots » dans la langue de Shakespeare. Un peu à l’image de ce canon mi-lisse mi-rayé, le revolver du Lieutenant-colonel semble issu d’un croisement contre nature…

La force de ce revolver est de combiner les qualités d’une arme éprouvée et de lui appliquer un système de réarmement semi-automatique. Si ce mécanisme est hautement complexe et fragile sur les premiers pistolets, l’ingéniosité du lieutenant-colonel Fosbery assure au Webley-Fosbery un fonctionnement irréprochable conjugué à une « simplicité » de conception. L’idée est de rendre mobile l’ensemble canon / barillet sur la carcasse afin d’exploiter cette translation mécanique pour assurer le réarmement du chien et la rotation du barillet. Le lieutenant-colonel Fosbery conceptualise son projet dès 1895, les premiers prototypes utilisant une base de revolver Colt Single Action Army.

La première apparition publique du revolver semi-automatique Fosbery a lieu en 1900 lors d’une compétition sur le célèbre pas de tir britannique de Bisley. Après quelques perfectionnements, l’arme rencontre un certain succès auprès des compétiteurs. Elle présente en effet une rapidité de tir accrue et une réelle fiabilité de fonctionnement. Bien qu’il soit relativement haut sur la main, ce revolver est confortable au tir et d’une grande précision. Les ouvrages traitant du sujet relatent d’ailleurs l’exploit du compétiteur américain Walter W. Winans qui en 1902, a réussi le tir de 12 cartouches (donc avec 1 rechargement réalisé à l’aide d’un speedloader « Prideaux », conçue dès 1893 pour le .455 Webley ) en 15 secondes en groupant dans le visuel de la cible.

Si dès sa mise sur le marché, le revolver « Webley-Fosbery Automatic » (son premier nom commercial) a séduit un certain nombre de tireurs civils, sur le plan militaire, l’arme était irrémédiablement disqualifiée. En effet, malgré la puissance de feu offerte, la fragilité du système et surtout son intolérance à tout corps étranger (poussière, sable, boue) ont invalidé tout usage opérationnel. De même, on peut s’interroger, d’un point de vue militaire, du réel apport d’un révolver « semi-automatique » par rapport à classique révolver double-action, moins coûteux, plus rustique et, finalement beaucoup plus fiable. Ainsi le Webley-Fosbery ne sera jamais adopté militairement. Il sera néanmoins présent sur certains lieux de combats, des officiers britanniques l’ayant acquis à titre individuel comme c’était fréquent à cette période.

Le « WEBLEY-FOSBERY AUTOMATIC » : un revolver semi-automatique

Le réarmement semi-automatique de ce révolver simple action repose sur l’exploitation directe du recul du canon lors des tirs…finalement comme une majorité de « pistolets automatiques » tirant à culasse calée ! Dans ce but, l’arme se compose de deux parties principales :

  • L’ensemble carcasse, crosse, pontet et glissière qui compose la partie « fixe », prise en main par le tireur.
  • L’ensemble canon, barillet et chien, qui compose la partie « mobile ».

La partie mobile coulisse dans la glissière de la partie fixe. Elle est maintenue en tension par un ressort récupérateur, logé dans la partie inférieure de la poignée. Lors du tir, la partie mobile est donc entrainée par le recul vers l’arrière de la partie fixe avant d’être renvoyée vers l’avant par le ressort récupérateur. Lors de ce mouvement de la partie mobile :

  • Sur le mouvement arrière, une extension de la partie inférieure du chien rencontre une butée solidaire de la partie fixe, entrainant sa rotation et son ré-armement.
  • Le ressort récupérateur, contenu dans la base de la poignée, est comprimé par un long levier.
  • Suivant une came solidaire de la partie fixe, le chemin de came usiné sur le barillet fait tourner ce dernier avant de l’indexer.

Ce système de rotation du barillet est très inspiré (doit-on dire « copié » ?) du révolver Mauser Zig-zag. Précisons cependant que contrairement à ce dernier, le barillet effectue sa rotation en deux temps. En effet, les dessins des stries du barillet lui assurent une première demi-rotation lors du recul de la partie mobile, puis une seconde demi-rotation et enfin son indexation lors de la remise en batterie de l’arme sous l’action du ressort récupérateur.

Le chargement de l’arme est pour le moins classique et en tout point identique aux autres armes à brisure du système Webley. Le verrou d’ouverture possède une pédale latérale sur le flanc gauche. Une fois comprimée, elle libère la partie supérieure de la carcasse et permet de basculer l’ensemble canon / barillet vers l’avant. L’éjection des douilles est assurée par un extracteur collectif en étoile. Il fait automatiquement saillie lors de l’ouverture et ne reprend sa position initiale que lorsque le basculement est complet.

Après approvisionnement, comme sur toute arme simple action, la mise en œuvre de l’arme passe donc par l’armement préalable du chien. La chose peut être accomplie de manière conventionnelle par action sur la crête du chien, mais une autre méthode, plus singulière, consiste à prendre le canon de la main faible et de le comprimer vers l’arrière…un peu l’image d’une culasse de pistolet semi-automatique.

Ce revolver est donc de par son mode de fonctionnement, totalement original. Pour parfaire le tout, il possède une sûreté manuelle présente sur la gauche de la carcasse. Sous la forme d’un levier, elle permet de transporter l’arme en position armée. Celle-ci commande le recul de la partie mobile sur une courte distance, ce qui permet de :

  • Déconnecter la détente (et son cliquet) de la gâchette, de la même façon que cela se produit au tir pour générer la nature « semi-automatique » du système de mise à feu (l’action dite de « séparation »).
  • Positionner l’extension inférieure du chien sur le chemin de la butée de réarmement. Ainsi positionné, même si le chien est libéré, celui-ci ne peut pas venir en contact avec l’amorce, car il sera stoppé sur sa course par la butée.
  • D’immobiliser la partie mobile dans cette position. Ainsi, l’arme peut être manipulée ou remise à l’étui sans risque de mouvement parasite de la partie mobile.

On peut questionner la pertinence de porter ainsi cette arme prête au tir, mais le cas de figure a bel et bien été étudié. Il s’agit sans doute de compenser la perte de la capacité « d’action immédiate » conférée par la double action de la plupart des révolvers de cette fin de siècle.

Une production Webley & Scott

C’est la firme Webley & Scott de Birmingham qui va assurer la production de cette arme, estimée à moins de 5 000 pièces, de 1901 à 1924. Cette firme produisait déjà, en contrat avec le gouvernement britannique, les révolvers réglementaires de l’armée impériale (au moment de la mise en production du Fosbery, le Mk.IV de calibre .455 Webley), mais aussi des revolvers à usage civil, type RIC. Différentes variantes ont été commercialisées, elles sont généralement répertoriées par les collectionneurs (mais pas par le fabricant !) suivant la nomenclature suivante :

  • Le modèle 1901, en calibre .455 Webley à 6 coups.
  • Le modèle 1902, en calibre .38 ACP à 8 coups.
  • Le modèle 1903, qui est une version améliorée de 1901, reprenant des modifications du 1902, mais en .455 Webley à 6 coups.

Précisions que nos recherches nous conduisent à penser qu’il n’y a pas de consensus autour de cette nomenclature. La chose n’ayant rien d’officiel, cela n’est pas choquant et il serait vain et prétentieux d’essayer de distribuer « des bons points » !

Dans la veine de beaucoup de productions « confidentielles », chaque modèle comporte des variations de production (usinage de pièce, dessin et matière des plaquettes, différence de côte). Si certaines variations de production sont de l’ordre du détail productique (on peut citer ici la substitution du ressort récupérateur à spirale par un ressort à lame dès le modèle 1902), certaines relèvent d’une véritable évolution de l’arme parmi lesquelles l’évolution du barillet et de sa méthode démontage.

Sur le modèle 1901, la procédure de dépose du barillet est héritée des autres révolvers Webley. Ce démontage repose sur la mise en œuvre d’un levier présent sur le côté gauche de l’arme qui permet de désengager une clavette d’une gorge usinée sur l’axe du barillet. À la différence des autres révolvers de la marque, ce levier n’est pas sécurisé par une vis. Et pour cause, les spécificités mécaniques du révolver « semi-automatique » requièrent un démontage et un entretien plus fréquent de cette partie de l’arme. Avec l’apparition du modèle 1902, le démontage du barillet se voit encore facilité : il suffit de faire pression sur le bouton-poussoir positionné sur la carcasse au-dessus du barillet. Ce poussoir, qui permet aussi de maintenir le barillet indexé à l’ouverture par le biais d’un pion venant se loger dans une des rainures du barillet, vient prendre la place d’un pion qui réalisait cette dernière fonction. En effet, cette indexation est essentielle à la remise en service de l’arme : il n’est pas possible de fermer le révolver si le barillet n’est pas en face de la came de la partie fixe. Le barillet est par conséquent lui aussi modifié : il reçoit un usinage supplémentaire sur la partie avant qui permet de loger l’arrêtoir de barillet. L’arme est ainsi plus simple : d’un point de la vue productique, mais aussi d’un point de vue utilisation.

Outre les différentes modifications « cosmétiques » du barillet (cannelure sur les productions précoces, dessins du chemin de came visible sur ce site !) et celle énoncée précédemment lié au démontage, le 1903 sera doté, vraisemblablement à partir de 1912, d’un barillet plus court. Cette modification paraît être liée à la généralisation de la munition de .455 Webley Mk.II. En effet, le Webley-Fosbery fût originellement conçu autour de la munition de .455 Webley Mk.I chargée à la « Cordite » . Si la munition Mk.I était initialement chargée à la poudre noire, elle fût chargée dès 1894 avec la toute nouvelle poudre sans fumée britannique : la « Cordite ». Cette munition Mk.I Cordite se différenciait de sa devancière « poudre-noire » par la présence sur l’étui d’une cannelure de sertissage du projectile et par la lettre « C » sur le culot. En 1897, tirant parti des performances de la Cordite, la munition de .455 Webley voit son étui être raccourci et devint ainsi la « Mk.II ». Cependant, il faut être lucide : ce changement ne conduisit pas instantanément à la disparition de la Mk.I ! Aussi, l’utilisation de la Mk.I, chargée à la poudre noire ou à la Cordite  perdura de nombreuses années. Ainsi, par pragmatisme, les premiers Webley-Fosbery furent chambrés pour la munition Mk.I à l’étui long, alors plus facilement disponible que la toute récente Mk.II. L’arme porte cependant la mention « 455 Cordite » et même « 455 Cordite Only » sur les productions précoces, qui rappelle que l’utilisation de la poudre noire dans cette arme « automatique », n’est pas conseillée. Et pour cause, produisant un encrassement supérieur, elle risque de produire des enrayages fréquents. Bien évidemment, à barillet plus court, carcasses plus courtes !

Différentes longueurs de canons ont également été proposées : 4, 6 et même 7,5 pouces pour le modèle « Target ». La version « Target » était disponible pour au moins pour les modèles 1901 et 1903 : elle dispose d’un curseur de hausse dérivable, alors que les autres versions disposent d’un cran de mire en V non ajustable, taillé dans la masse du verrou de la carcasse.

Les dernières modifications dateraient de 1914 la Première Guerre mondiale ayant sans doute mis fin au perfectionnement de l’arme. Un document disponible sur ce site, donne une idée des quantités produites en fonction des années

Une arme aussi précise que sa légende

L’arme dont nous avons eu la « jouissance » est un modèle 1903 Target à canon de 7,5 pouces. La longueur du révolver est de 30 cm pour une masse de 1280 g. Comme précisé précédemment, la première prise en main est déroutante. La position sur la main est très haute, l’angle de la crosse est également inhabituel. Passé cette première impression, on s’adapte très vite à la prise en main, l’équilibre général étant excellent. La ligne de visée est particulièrement soignée. Suffisamment longue pour exploiter les organes de visée, elle permet d’obtenir un contraste efficace entre le guidon et la hausse. Bien que perlé, le guidon permet une acquisition confortable de la cible. La visée étant typique des armes de précision de cette fin de XIXe siècle, les tireurs habitués aux armes contemporaines seront un peu déroutés lors des premiers tirs.

L’approvisionnement de l’arme est particulièrement rapide et aisé. Le barillet étant en position horizontale, les munitions peuvent être introduites une par une avec une grande simplicité…mais aussi comme déjà évoqué, à l’aide d’un speedloader ! Des clips de type « Lune » semblent aussi avoir été utilisés. Pour refermer l’arme, il suffit de saisir le canon et de le ramener en position. Pour ma part j’efface la pédale afin d’éviter toute friction inutile sur le verrou. Si l’arme n’est pas fragile, elle n’en demeure pas moins précieuse !

L’armement est pour le moins insolite. En effet, peu de tireurs ont un jour été amenés à armer un revolver en tirant le canon en arrière, à la manière d’un pistolet semi-automatique ! La mécanique est souple et parfaitement ajustée, il n’y a pas de jeu parasite entre les pièces mobiles et la carcasse. C’est avec une certaine émotion que le doigt presse la détente ! Le départ est net, la course de détente est courte et précise.

La sensation est incomparable, l’arme est très confortable au tir, presque « moelleuse ». Le recul des pièces mobiles est perceptible, mais ne perturbe pas la remise en cible. Les coups s’enchainent, on prend vite cette habitude déroutante de tirer avec un revolver semi-automatique. Le recul est parfaitement en ligne, l’arme est vivante, mais relève peu sur la main permettant d’enchaîner des coups successifs très rapidement. Pour éprouver la fiabilité de fonctionnement, nous nous sommes amusés à tirer quelques munitions avec une cadence élevée. Un barillet est tiré en moins de quatre secondes ! Pour un observateur extérieur, le bruit et la cadence de tir font immédiatement penser à un pistolet.

L’arme nous a agréablement surpris par sa souplesse et son fonctionnement, mais également par sa précision. Sa réputation est parfaitement justifiée, puisque nous avons obtenu un très respectable 50  points sur 60 à la distance de 25m.

Pour ces essais, nous avons dupliqué une munition de .455 Webley Mk.II (dont la douille mesure 20 mm) à partir de douilles de .45 Long Colt. La procédure est assez simple, mais nécessite un minimum de matériel. En premier lieu, il faut rectifier l’épaisseur du bourrelet par l’avant. Un petit tour de précision suffit à cette opération, l’épaisseur du bourrelet est ramenée à 0,8 mm. La douille ainsi modifiée est recoupée à la longueur désirée. Le choix des projectiles est assez vaste, des moules permettent même de reproduire la balle réglementaire. Nous avons fait le choix d’utiliser un projectile courant et disponible, une balle destinée au .45 ACP. Nos projectiles proviennent de la production « Balleurope », coniques avec un diamètre de 11,48 mm pour un poids de 230 grains. Le protocole de rechargement est lui simple et traditionnel. Nous avons utilisé un jeu d’outils « carbure » classique en trois éléments de marque Lee Precision. Particulièrement économique, il assure néanmoins une bonne qualité et une fonctionnalité excellente. Toutes les munitions ont été chargées avec de la poudre pailletée A1 de la SNPE.

En conclusion

Peu d’armes de poing m’ont apporté autant d’émotions : on tire avec une arme mythique, rare et témoin d’une glorieuse période armurière. Sa conception inédite et « retro-futuriste » lui a permis une carrière cinématographique, s’illustrant dans les mains de Humphrey Bogart (Le Faucon Maltais, 1941) et de Sean Connery (Zardoz, 1974). Sa précision lui permettrait à coup sûr de pouvoir s’illustrer lors de compétitions aux armes anciennes, mais combien de propriétaires accepteraient de tirer avec cette arme ? Cette pièce est en effet particulièrement rare et coûteuse. Son classement en France en catégorie D (accès « libre » pour une personne majeure) la rend certes disponible au « grand public » mais encore faut-il trouver un exemplaire et accepter de payer le prix de sa rareté.

Son concept, pourtant simple et efficace, a certainement contribué à l’évolution des systèmes semi-automatique…d’une façon ou d’une autre ! Pour les amateurs ou les « originaux » dont je fais partie, la firme italienne Mateba a produit un revolver semi-automatique reprenant en partie les principes de fonctionnement du Webley-Fosbery. Si la ligne est résolument moderne, ces armes attireront à coup sûr le regard des voisins de stand.

Julien Lucot & Arnaud Lamothe

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Sources:

“The Webley Story” par William Chipcase Dowell, Commonwealth Heritage Foundation, Kirkland, Washington: 1987.

Cibles, numéro 446

La Gazette des armes, numéro 164 et 431

Vidéo de la chaine “Le Feu aux Poudres », du camarade Thomas :

https://www.youtube.com/watch?v=6r9q0KUpT7g

Le site et les vidéos de Forgotten Weapons, Ian Mc Collum :

https://www.forgottenweapons.com/

Le site http://webley-fosbery.com/

Remerciements :

Jean Michel Riomet, pour avoir organisé l’essai de l’arme :

http://jmpcollectarmes.canalblog.com/

Gilles Sigro pour son aide technique

http://www.armurerietoulouse.com

Thomas de la chaîne « Le Feu aux Poudres », pour les photos du Modèle 1901.

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    Julien Lucot

    Julien Lucot est amateur d'armes éclairé et un tireur Français qui à écrit de nombreux articles dans la presse française des armes à feu. Enthousiaste et ouvert d'esprit, sa soif de découverte n'a d'égale que sa joie de partager.

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